Un faux pour info
Ah lalalala, ma bonne dame, où va le monde ? Je vous le demande.
Et tout ça, alors qu'on est en 2011, c'est dingue !
Mais ça, c'est à cause de l'Internet.
Et puis c'est les jeunes aussi ! S'ils lisaient plus souvent il y aurait moins de problèmes dans les rues.
Remarquez qu'il y a plus moche : des enfants meurent de faim tous les jours dans le monde.
La guerre, il faut y penser car c'est vraiment moche.
[D'autres poncifs d'indignation sur simple demande.]
Toutes ces réactions face à quoi allez vous me demander ? Et puis si vous n'alliez pas me le demander, c'est pas grave, je m'en tamponne les cerises avec un fouchère ; c'est moué qui décide de me répondre !
L'info du jour (enfin, ce serait plus plutôt 'l'info du jour où je la reprends' parce qu'elle date quand même de 2006) : Philips a déposé un brevet qui va nous empècher d'aller faire pipi pendant les pages de pub ! (oui, enfin, non, presque... Lisez la suite vite fait et vous comprendrez.)
Voici l'info en entier : (source : Bruno Cormier, PCINpact)
Philips invente : l'anti-zapping pendant la publicité
Les télévisions américaines s'en soucient depuis un moment maintenant, la diffusion des platines enregistreuses numériques dans les foyers nuit à l'impact de la publicité chez les téléspectateurs. Il fallait y remédier.
C'est d'abord le service pionnier TiVo qui eut la formidable idée de faire apparaître des pop-ups de publicité lorsque l'utilisateur effectuait une avance rapide (le plus souvent pendant les publicités). C'est maintenant Philips qui invente une technique encore plus drastique : forcer le spectateur à rester sur la même chaîne lorsque la publicité arrive.
La méthode est simple, dès que la page de publicité commence, la chaîne peut décider de bloquer la possibilité de zapper sur une autre chaîne jusqu'à la fin de la pub. Le système fonctionnerait en conjonction avec un module électronique placé dans la télévision ou dans la platine de réception numérique.
Philips vient de breveter l'idée le 30 mars dernier. Consciente que son invention pourrait aller à l'encontre de l'intérêt du téléspectateur, la société conseille aux éventuels intéressés de laisser le choix au consommateur. La généreuse suggestion, qui apparaît dans le corps même du brevet, propose le paiement d'un supplément en échange de cette liberté de zapper.
La nouvelle ayant provoqué beaucoup de réactions négatives auprès du public, Philips a jugé nécessaire de préciser ses intentions mercredi dernier. La société rectifie le tir en assurant que le système n'est pas uniquement dirigé vers le blocage de nos zappettes, elle pourrait aussi permettre de supprimer totalement les pages de publicité, par exemple.
« C'est à l'utilisateur de faire son choix, et au diffuseur de proposer les différentes possibilités » explique le dernier communiqué de la société. Philips précise qu'elle ne prévoit pas l'utilisation de cette technologie dans aucun de ses produits. La marque souhaitait juste déposer un brevet sur l'idée et la technique, à l'intention d'autres acteurs de l'industrie, explique un de ses porte-parole.
Les télévisions américaines s'en soucient depuis un moment maintenant, la diffusion des platines enregistreuses numériques dans les foyers nuit à l'impact de la publicité chez les téléspectateurs. Il fallait y remédier.
C'est d'abord le service pionnier TiVo qui eut la formidable idée de faire apparaître des pop-ups de publicité lorsque l'utilisateur effectuait une avance rapide (le plus souvent pendant les publicités). C'est maintenant Philips qui invente une technique encore plus drastique : forcer le spectateur à rester sur la même chaîne lorsque la publicité arrive.
La méthode est simple, dès que la page de publicité commence, la chaîne peut décider de bloquer la possibilité de zapper sur une autre chaîne jusqu'à la fin de la pub. Le système fonctionnerait en conjonction avec un module électronique placé dans la télévision ou dans la platine de réception numérique.
Philips vient de breveter l'idée le 30 mars dernier. Consciente que son invention pourrait aller à l'encontre de l'intérêt du téléspectateur, la société conseille aux éventuels intéressés de laisser le choix au consommateur. La généreuse suggestion, qui apparaît dans le corps même du brevet, propose le paiement d'un supplément en échange de cette liberté de zapper.
La nouvelle ayant provoqué beaucoup de réactions négatives auprès du public, Philips a jugé nécessaire de préciser ses intentions mercredi dernier. La société rectifie le tir en assurant que le système n'est pas uniquement dirigé vers le blocage de nos zappettes, elle pourrait aussi permettre de supprimer totalement les pages de publicité, par exemple.
« C'est à l'utilisateur de faire son choix, et au diffuseur de proposer les différentes possibilités » explique le dernier communiqué de la société. Philips précise qu'elle ne prévoit pas l'utilisation de cette technologie dans aucun de ses produits. La marque souhaitait juste déposer un brevet sur l'idée et la technique, à l'intention d'autres acteurs de l'industrie, explique un de ses porte-parole.
Je sais pas vous, mon très cher nombreu lecteur indigné moins par mes propos que cette info, mais si cela avait été publié le 1er avril, on n'y aurait pas cru, non ?
La première question que l'on se pose, ce n'est pas de savoir si dorénavant on ne regardera plus qu'Arte pour pouvoir zapper (il n'y a pas de pub sur Arte. Je me sens dans l'obligation d'expliquer ma vanne parce que je me rends compte qu'un paquet de gens croit qu'il y a des pub sur Arte ! Certainement les mêmes qui disent qu'ils regardent Arte et que c'est leur chaine télé préférée) la question, disais-je avant de m'interrompre moi-même une fois de plus avec des appartés tellement longs que ça rend mes phrases illisibles et difficilement compréhensibles que je suis obligé à chaque fois de reprendre en disant "la question, disais-je avant..." Bref ! La question disais-je avant, est de savoir si Philips ne vit pas dans un monde où le 1er avril durerait toute l'année !
Bon, là, il faut vraiment que j'aille faire pipi ! Vivement que le film reprenne !