L'éphémère ride du jour : doudoudoudoudoudou Tuuuuuuuuuuuut Tuuuuuuuuut

Publié le par Athanagor

Attention, billet exceptionnel !

Pas de son, pas de vidéo !

Avant, quand j'étais pouti, les numéros de téléphone étaient à 4 nombres. Et en 1985, c'était trop bien. On ne parlait pas si facilement à des parisiens parce qu'il fallait taper 161 avant le numéro de notre correspondant. C'était trop long à composer. 11 chiffres ! Pffff.... Parisiens, tête de veaux. Parigot, tête de parisiens.

Pourquoi 161 ? Bon, déjà, on disait Seize-un. Mais ça n'explique pas pourquoi 161. Et bien c'est simple : la réponse est 'parce que'.

Mais au départ, je ne voulais pas parler de ce numéro 'abrégés' à 8 chiffres. Je voulais surtout évoquer le son qui précédait le signal d'appel. Le tuuuuuuuuuut tuuuuuuuuuuut tuuuuuuuuuuuut que tout le monde entend encore à l'heure actuelle avant que son correspond ne décroche. Et bien, avant ce merveilleux signal, il y avait une autre petite musique douce. Qui faisait, elle, doudoudoudoudoudoudoudoudoudou. (ah bein j'avais prévenu que j'avais pas de son !! faut bien que j'illustre quand même !!). Il y avait donc 2 signaux :

  1. - le premier pour prévenir que le numéro n'avait pas encore été trouvé par les ordinateurs surpuissants des PTT.
  2. - le second pour prévenir que ça sonnait chez son interlocuteur.

 

Et je me souviens aussi que c'est à cette époque que la note du téléphone a changé. Quand on le décrochait, depuis ce jour, c'est la note 'La' qui est soufflée dans le combiné. Et c'est à cette époque que la blague circulait sur le fait que c'était Francis Lalanne qui avait composé cette mélodie.

J'en doute toujours aujourd'hui.

 

Source image : http://juliablablabla.files.wordpress.com/

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Z
<br /> <br /> Et fallait pas se tromper de chiffre sur le cadran si on était pressé! :)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Toi qui nous fais revivre dans le passé, tu souviens-tu<br /> de ça?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Vihihihihi ! Carrément que je m'en souviens ! <br /> <br /> <br /> Les personnages étaient tellement stéréotypés, que j'adorais ne jamais être déçu !!<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Je crois que j'ai toujours vécu sans ce genre de téléphone, bien qu'une amie en possède encore un... c'est ancestral ! <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Une amie avec un téléphone à cadran ? Bein elle doit pas souvent appeler les Centres d'administration parce que maintenant, ils n'accèptent que les appels dit à impulsions !<br /> <br /> <br /> Elle a intérêt à avoir un abonnement de bus pour se déplacer à chaque fois qu'elle a une réclamation à faire ! Et bizarrement, depuis la disparition des téléphones à cadrans, je trouve qu'il<br /> y a de plus en plus de réclamations à faire <br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> <br /> Je me souvenais pas que quand on était pouti les numéros de téléphone étaient à 4 nombres! <br /> <br /> <br /> Ce que je me souviens c'est qu'il fallait 1h et quart pour faire un numéro sur ce satané téléphone et si tu te trompais ben tu pétais un plomb...et allez une heure et quart de plus...."Allo??? Ah<br /> merde je me souvenais plus ce que je voulais te dire dis donc..." <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Ah vi ! c'est satanés téléphones en Bakélyte ! Enormes et lourds. Et le doigt qui se coince dans le 9.<br /> <br /> <br /> Moi, sur la fin, j'utilisais mon petit doigt. Mais je n'arrivais pas du tout à le faire comme dans les films avec l'arrière d'un stylo Bic 4 couleurs ! (celui avec la petite boule à machouiller)<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> La musique d'attente de décrochage de l'interlocuteur n'est pas de Francis Lalanne, mais de Frédéric Chateau.<br /> <br /> <br /> Et là, je n'en doute pas aujourd'hui. Le rythme : c'est ça qui m'enlève tous mes doutes sur le compositeur.<br /> <br /> <br /> <br />
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